Bien louer son logement à Toulouse en 5 points

Publié le 25 avril 2019

Avec ses 64% de locataires et ses plus de 113 000 étudiants, la Ville rose bénéficie d’un fort potentiel d’investissement locatif. Mais de la recherche des futurs occupants jusqu’à la fin du bail, pas toujours évident de mettre en location son logement. Focus sur 5 points clés pour louer rapidement son bien, l’esprit serein.

1. Veiller au bon état du logement

Avant de (re)mettre un bien en location, il est primordial de faire le point sur son état. Le logement doit être décent, à savoir offrir une bonne ventilation, un éclairage suffisant, des installations aux normes, une surface habitable d’au moins 9m2, avec une hauteur de plafond de 2,20 mètres (ou un volume habitable de 20m2).

De même, il ne faut pas hésiter à remettre en ordre un logement qui se serait détérioré, tel que repeindre les murs, changer les interrupteurs ou poignets abîmés par exemple.

2. Réaliser et fournir tous les diagnostics obligatoires

Lors de la signature du bail ou de son renouvellement, le bailleur doit fournir au locataire plusieurs diagnostics techniques obligatoires : DPE (diagnostic de performance énergétique), constat de risque d’exposition au plomb pour les biens construits avant 1949, risques naturels et technologiques, état de l’installation intérieure de l’électricité et/ou de gaz si elle a plus de 15 ans. Dans tous les cas, les résultats des diagnostics doivent être annexés au contrat de location, il est donc important de les avoir réalisés avant d’avoir trouvé un locataire.

3. Fixer le bon loyer

Pour optimiser un investissement immobilier locatif à Toulouse, il convient de fixer un prix de loyer conforme aux attentes du marché. Quels sont les loyers pratiqués dans le quartier et sur cette typologie de bien ? Les prix des loyers ont-ils augmenté ou baissé ? L’offre est-elle supérieure à la demande, ou inversement ?

Mieux vaut fixer un prix de loyer dans la moyenne du marché (selon sa typologie et son emplacement) afin de limiter les risques de vacance locative.

4. S’assurer contre les aléas

Afin de se préserver au maximum des problèmes qui peuvent surgir durant la mise en location d’un bien, il est préférable d’être assuré. Deux possibilités s’offrent au bailleur :

  • Souscrire une assurance garantie loyers impayés (GLI)

Le bailleur peut être indemnisé entre 10 000 et 100 000€ selon le contrat souscrit, en échange d’une cotisation de 2,5 à 4,5% du loyer annuel, et déductible des revenus fonciers. L’assurance GLI peut être souscrite auprès d’une banque, agence immobilière ou un assureur. Une caution ne peut être demandée au locataire sauf si celui-ci est étudiant ou apprenti.

  • Adhérer au dispositif Visale

Visale est un service mis en place par Action logement, gratuit autant pour le locataire que pour le bailleur. Il prend en charge tout impayé pendant trois ans, sans franchise ni carence. Depuis janvier 2019, Visale couvre également les frais de remise en état du logement en cas de dégradations (jusqu’à deux mois).

5. Passer par un professionnel de l’immobilier

Pour une meilleure prise en charge de la mise en location de son bien immobilier, confier la gestion locative à un professionnel peut s’avérer être une solution idéale. Gain de temps, recherche de locataires fiables, démarches simplifiées… Les agences immobilières à Toulouse sont un véritable appui supplémentaire, qui ont l’avantage de bien connaître les caractéristiques du marché local.

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